La Région, la Métropole Rouen Normandie et l’ARS Normandie soutiennent les projets d’investissement portés par le CHU de Rouen

Hervé Morin, Président de la Région Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, Maire de Rouen, Président de la Métropole Rouen Normandie, et Thomas Deroche, Directeur général de l’Agence régionale de santé Normandie, se sont rendus à l’hôpital Saint-Julien, site du CHU de Rouen, en présence de Charlotte Goujon, Maire du Petit-Quevilly, Vice-présidente de la Métropole en charge de la santé, et de Véronique Desjardins, Directrice générale du CHU. A cette occasion, les projets d’investissement portés par le CHU de Rouen pour mieux répondre aux besoins de la population ont été présentés. Ces investissements bénéficieront du soutien de la Région, de la Métropole Rouen Normandie et de l’ARS Normandie.  

Les projets retenus s’inscrivent dans la stratégie 2020-2024 que les équipes du CHU ont élaborée pour mieux répondre aux besoins de santé de la population rouennaise et rendre l’établissement plus attractif pour les professionnels d’aujourd’hui et de demain.

Augmentation de la capacité du service d’addictologie, développement et modernisation des activités de médecine interne et de gériatrie à l’hôpital Saint-Julien (Petit-Quevilly)

A l’hôpital Saint-Julien, site de proximité se situant en rive sud de Rouen, le projet porté par le CHU de Rouen prévoit le développement et la modernisation des activités d’addictologie, de médecine interne et de gériatrie.

• Pour l’addictologie, le projet consiste en une augmentation du nombre de lits d’hospitalisation complète dédiés aux sevrages complexes (+ 15 lits pour une capacité totale en addictologie de 30 lits), permettant d’améliorer nettement la réponse aux besoins importants dans ce domaine. Ce projet est la concrétisation d’une des grandes priorités du projet territorial de santé mentale Rouen-Elbeuf.
• Pour la médecine interne et la gériatrie, le projet prévoit une modernisation du bâtiment Claudel qui permettra d’assurer une activité de médecine interne polyvalente et de médecine gériatrique complémentaire à celle réalisée sur le site de Charles Nicolle, mais aussi de renforcer l’offre de soins découlant du service des urgences, de développer les admissions directes, etc. Ce projet s’inscrit dans la poursuite du projet médical des unités de court séjour gériatriques et de médecine interne polyvalente.

Pour ce projet, la Région Normandie participera à hauteur de 3 M€, l’ARS Normandie à hauteur de 1,05 M€, et la Métropole Rouen Normandie à hauteur de 0,8 M€.

Modernisation des parcours de périnatalité et regroupement des plateaux médicotechniques concernant les activités Femmes, Mères, Enfants de l’hôpital Charles-Nicolle (Rouen)

Le projet concerne les activités réalisées au sein du pavillon Martainville de l’hôpital Charles-Nicolle (MCO, soins critiques, consultations et urgences, blocs opératoires, réanimation et soins intensifs, neuro-pédiatrie et neuro-développement, laboratoire de biologie de la reproduction (BDR), assistance médicale à la procréation (AMP), etc.). Ce projet porte une ambition d’exercice en multidisciplinarité et passera notamment par :

• Le regroupement des urgences, salles de naissance et blocs gynécologiques sur un même étage ;

• Le développement de chambres mère-enfant afin de favoriser les soins de développement et la mise en place de chambres « nature » répondant aux souhaits des parturientes de procéder davantage à des accouchements physiologiques ;
• Le rapprochement des plateaux techniques des activités mère-enfant avec les soins critiques pédiatriques et le bloc opératoire pédiatrique ;
• L’amélioration de l’accueil et du parcours des patients en neuro-pédiatrie et neuro-développement ;
• L’intégration du laboratoire de BDR au sein du bâtiment pour être à proximité des blocs opératoires et de l’unité clinique de l’AMP ;
• Le développement des activités d’expertise concernant la préservation de la fertilité ;
• Le renforcement de l’offre de soins de chirurgie gynécologique, dans le cadre du rôle de recours et de formation universitaire du CHU.

A travers ce projet, c’est également une trajectoire intensifiée de partenariat qui s’ouvre pour le pôle. Partenariat avec la ville, notamment avec la médecine générale, les sages-femmes libérales et les services de la protection maternelle infantile ; mais également partenariat avec les autres établissements de santé du territoire, en lien avec les filières de gynéco-obstétrique, de périnatalité et de pédiatrie (GHH, Elbeuf, Evreux, Dieppe, Belvédère, clinique Mathilde, etc.).

Pour ce projet, la participation de l’ARS Normandie s’élèvera à 20,8 M€, et celle de la Métropole Rouen Normandie à 4,84 M€.

Construction d’une unité neuve de soins de longue durée (USLD) pour les personnes âgées à l’hôpital de Bois-Guillaume

Réalisé sur la base du projet médical de l’établissement, le projet de construction d’une nouvelle USLD à l’hôpital de Bois-Guillaume permettra l’accueil de résidents dans un cadre modernisé et sécurisé, davantage adapté à la diversité de leurs profils et leur offrira un « chez-soi » de qualité, conformément à l’approche domiciliaire attendue par les usagers et leurs familles.

Pour ce projet, la participation de l’ARS Normandie s’élèvera à 13,75 M€, et celle de la Métropole Rouen Normandie à 1,5 M€.

455 millions d’euros mobilisés par la Région et l’ARS Normandie sur la période 2021-2030 pour accompagner les projets d’investissement des établissements de santé normands

Pour mémoire, afin de répondre aux enjeux de santé sur le territoire et sous l’impulsion du Ségur de la santé, la Région et l’ARS Normandie ont élaboré conjointement une stratégie régionale d’investissement en santé sur la période 2021-2030, présenté le 8 novembre dernier au Centre Hospitalier de Gisors.

455 millions d’euros millions d’euros seront mobilisés dans ce cadre, dont 255 millions d’euros par l’Etat dans le cadre du Ségur de la santé et 200 millions d’euros par la Région.

Le plan régional d’investissement dans la santé pour la période 2021-2030, s’articule autour des axes prioritaires suivants :

• Réduire des inégalités territoriales de santé : Organiser et structurer l’offre pour proposer une continuité de soins à tous, avec une prise en compte des réalités locales ;
• Anticiper le maintien de la santé, de la qualité de vie, et de l’autonomie des personnes âgées, compte tenu du vieillissement de la population ;
• Consolider les moyens les plus spécialisés et lourds pour en maintenir l’excellence ;
• Répondre aux enjeux de santé publique majeurs du territoire.

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