Rencontre régionale des PDLHI de Normandie

Article

La 4ème édition des rencontres du Réseau Régional d’Echanges Techniques sur la Lutte contre l’Habitat Indigne (LHI) en Normandie s’est tenue le 17 octobre 2019 à l’auditorium de la Direction des Archives du Calvados à Caen.

70 participants ont répondus à l’invitation de la DREAL et de l’ARS, organisateurs et animateurs de cette manifestation dédiée aux professionnels de la LHI mobilisés au sein des cinq pôles départementaux normands de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI).

Au programme, des interventions variées mettant en avant l’implication et le dynamisme des acteurs et des partenaires qui œuvrent et luttent au quotidien contre l’habitat dégradé mais aussi contre l’activité de « Marchand de sommeil ». Seule ombre au tableau de l’ordre du jour, l’absence cette année, et pour la première fois en 4 ans, des représentants des instances nationales des ministères du Logement (DHUP) et de la Santé (DGS) qui n’ont pu honorer l’invitation.

Le temps fort de la rencontre a porté sur la présentation, par chaque PDLHI Normand, d’initiatives et d’expériences permettant d’optimiser les actions et de faire évoluer les organisations en favorisant la proximité des acteurs et en formalisant de nouveaux partenariats pour agir encore plus ardemment contre l’indignité et poursuivre fermement ceux qui l’exploitent et en tirent profit.  

Ainsi, le retour d’expérience exposé par le service des Affaires Juridiques de l’ARS, relatif à l’engagement de poursuites judiciaires à l’encontre d’un « Marchand de sommeil » présent sur plusieurs territoires de la Région, a particulièrement retenu l’attention de l’auditoire. Le signalement de ce bailleur indélicat auprès des parquets concernés a permis, à l’initiative de la sous-préfète référente LHI de l’Orne, de finaliser une collaboration entre le POLHI (Pôle Ornais de Lutte contre l’Habitat Indigne) et 2 parquets, via un protocole de coordination et de partenariat signé entre l’Etat (POLHI), l’ARS et les procureurs de la République (Parquets). La démarche fait des émules puisque la signature d’un protocole similaire est prochainement envisagée avec le parquet de Caen.