
Chacun de ces dispositifs vise à permettre à de jeunes médecins de développer un exercice mixte, soit entre hôpitaux publics, soit entre une structure hospitalière, une structure ambulatoire ou le département universitaire de médecine générale.
- Les assistants spécialistes régionaux (ASR) :
Le médecin partage son temps d’activité entre l’établissement périphérique où il est affecté en qualité d’assistant spécialiste et le CHU. La répartition du temps de travail est au moins à 60 % au sein de l’établissement périphérique, et au plus de 40% au sein d’un service universitaire. Le recrutement s’effectue pour 2 ans.
- Les assistants spécialistes médecine de la douleur/soins palliatifs :
Ces postes sont financés chaque année pour une durée de 1 an par l’échelon national dans le cadre des mesures du Plan national pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie.
- Les assistants universitaires de médecine générale
Un AUMG travaille à la fois pour une structure de soins (centre de santé, maison de santé, cabinet de ville) et pour le département de médecine générale de l’université pour une durée de 2 ans.
Il participe à la fois à l’Activité de clinique dans une structure de regroupement pluri professionnel (maison de santé, pôle de santé libéral et ambulatoire…) ou un centre de soins non programmés (CNSP) reconnus par ARS ou Cabinet de ville. Cet exercice s’inscrit dans le cadre d’un exercice partagé d’enseignement et de recherche.
- Les assistants spécialistes en temps partagé ville/hôpital : nouveau dispositif
Afin de fidéliser les jeunes médecins dans leur région de formation, il leur est proposé un exercice partagé entre une structure hospitalière et une structure ambulatoire (centre de santé, maison de santé pluridisciplinaire, cabinet libéral notamment), située dans une zone ou un quartier de la ville où la spécialité médicale concernée est identifiée comme déficitaire. Le recrutement est effectué pour 2 ans.