Consommations, sexualité : je limite les risques

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L’été est souvent synonyme de rencontres et de fêtes entre amis entres amis et avec les proches. Pour que les vacances restent un plaisir, restons raisonnables !

Pour que les vacances restent un plaisir, restons raisonnables !

Cet été, je fais la fête sans risque

La consommation de produits psychoactifs (alcool/tabac/drogue) comporte des risques sanitaires.

De nouveaux repères de consommation d'alcool sont préconisés par Santé Publique France depuis 2017 pour limiter les risques sur sa santé :

• ne pas consommer plus de dix verres standard par semaine ;
• ne pas consommer plus de deux verres par jour ;
• avoir des jours sans consommation dans une semaine.

En résumé, pour ma santé, l'alcool, c'est maximum deux verres par jour et pas tous les jours.

Évaluez votre consommation d'alcool !

Par ailleurs, l'alcool diminue les réflexes, la vigilance et multiplie par 8 le risque d'être responsable d'un accident mortel de voiture. Avant de prendre le volant, je n’hésite pas à contrôler mon niveau d’alcoolémie à l’aide d’un éthylotest.

S’informer sur les risques liés aux consommations :

Contacter une structure spécialisée en addictologie : dapa-normandie.fr/annuaire

 

 

La période estivale est également propice aux rencontres, elle ne doit pas nous faire oublier de se protéger !

VIH, hépatite B, hépatite C, chlamydia, papillomavirus, gonococcie, syphilis… les infections sexuellement transmissibles se transmettent lors de relations sexuelles non ou mal protégées.

Le préservatif est le seul moyen de se protéger contre le VIH et la plupart des IST.

Depuis le 1er janvier 2023, tous les jeunes âgés de moins de 26 ans (hommes et femmes) pourront obtenir les préservatifs masculins (externes) des marques « Eden » et « Sortez couverts ! » gratuitement en pharmacie, sans prescription médicale, sans minimum d’âge.

Pour les plus de 26 ans, les 2 marques de préservatifs concernées (voir ci-dessus) peuvent être remboursées en partie par l’Assurance Maladie. Ainsi, médecins généralistes, spécialistes et sages-femmes peuvent prescrire à des hommes ou des femmes des préservatifs pris en charge par l’Assurance Maladie à 60 % du coût. La complémentaire santé / mutuelle peut alors choisir ou non de prendre la différence à sa charge (les assurés doivent se renseigner auprès de leur mutuelle).

Que faire en cas d’incident ou de prise de risque ?

Un traitement peut être administré au plus tard 48 heures après l’exposition à un risque mais plus tôt il est prescrit, plus grandes sont les chances d’éviter la contamination. En cas d’exposition au VIH, rendez-vous le plus vite possible aux urgences d‘un hôpital. Un traitement « post-exposition » est également possible concernant le risque de transmission de l’hépatite B.

Par ailleurs après une prise de risque ou une rupture de préservatif, n’hésitez pas à vous faire dépister des autres IST. En effet, les IST sont des pathologies fréquentes peu ou pas symptomatiques et restent souvent non diagnostiquées. Une prise en charge précoce permet d’éviter de séquelles pouvant être irréversibles et d’éviter de transmettre ces pathologies à son ou ses partenaires.

Où se faire dépister ?

 

Pour éviter une grossesse non désirée, le meilleur moyen est d’utiliser un moyen de contraception qui vous convient le mieux (implant, dispositif intra-utérin appelé aussi « stérilet », pilule, patch contraceptif, préservatif masculin/externe ou féminin/interne, etc.).

Consultez le site internet Comment choisir sa contraception ? (questionsexualite.fr) pour vous aider à choisir !

En cas de rapport non ou mal protégé (accident de préservatif, oubli de pilule, décollement de patch, etc.), la contraception d'urgence médicamenteuse, parfois appelée à tort « pilule du lendemain », est un médicament à utiliser le plus rapidement possible (il s’agit d’un seul comprimé à prendre). La contraception d'urgence peut aussi se présenter sous la forme d'un dispositif intra-utérin au cuivre (aussi appelé stérilet).

La contraception d’urgence est moins efficace qu’une méthode de contraception régulière. Plus elle est utilisée tôt après le rapport, plus elle sera efficace (l’efficacité de la contraception d’urgence est maximale dans les 24 heures qui suivent le rapport à risque de grossesse). Toutefois, elle peut être prise jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel non ou mal protégé.

Depuis le 1er janvier 2023, la contraception d’urgence est disponible en pharmacie, sans prescription médicale et sans avance de frais, pour toute personne mineure ou majeure.

Plus d’informations sur : Contraception d'urgence - Choisir sa contraception | QuestionSexualité (questionsexualite.fr)