Coronavirus : point de situation en Normandie - 3 mai 2022

Communiqué de presse

Point de situation en Normandie au 3 mai 2022

SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE

L’incidence régionale poursuit sa forte baisse

Au 3 mai, la Normandie affiche un taux d’incidence de 571,4 cas pour 100 000 habitants, en baisse de -31 % en une semaine (après une baisse de 37,5% la semaine dernière), qui s’observe dans tous les départements :

  • Normandie : - 31 % (taux d’incidence SPF du 24/04 au 30/04 : 571,4)
  • Calvados :  - 34,4 % (taux d’incidence SPF du 24/04 au 30/04 : 587,02)
  • Eure : - 30,7 % (taux d’incidence SPF du 24/04 au 30/04 : 508,75)
  • Manche : - 32,4 % (taux d’incidence SPF du 24/04 au 30/04 : 592)
  • Orne : - 30,4 % (taux d’incidence SPF du 24/04 au 30/04 : 549,3)
  • Seine-Maritime : - 28,6 % (taux d’incidence SPF du 24/04 au 30/04 : 589,7)

Dans ce contexte, le nombre de reproduction (R) est en baisse et s’établit à 0,65 (contre 0,8 la semaine passée).

Le rythme des entrées en hospitalisation conventionnelle liées au COVID ralentit mais reste à un niveau élevé, les séjours en réanimation en baisse

Avec 30 entrées par jour en moyenne (contre 32 la semaine dernière), le rythme des nouvelles entrées en hospitalisation conventionnelle diminue, mais reste à un niveau élevé. Avec 1 entrée par jour en moyenne, le rythme des nouvelles entrées en réanimation reste peu élevé et stable. Au total, au 2 mai, 1 779 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées (1 765 la semaine dernière), dont 69 en réanimation (81 lors du dernier point de situation).

Avant de se rendre aux urgences, conserver le réflexe 15

Afin de limiter la surcharge des urgences par des passages inappropriés, l’ARS Normandie rappelle qu’avant de se déplacer aux urgences, il faut contacter le 15. Les médecins régulateurs sont en effet à la disposition des appelants, pour leur faire bénéficier directement d’une réponse médicale adaptée, allant du conseil à la gestion d’urgence.

Le taux de positivité en légère baisse

Entre le 24 et le 30 avril, 63 037 personnes ont été testées dont 18 876 ont présenté un résultat positif. Le taux de positivité est en baisse, il est désormais de 29,9 % contre 37,3 % la semaine précédente.

Pour continuer de prévenir la diffusion des virus, gardons les bons réflexes acquis tout au long de la crise en aérant régulièrement, en se lavant souvent les mains, en utilisant du gel hydroalcoolique et en s’isolant chez soi dès l’apparition de symptômes ou en cas de test positif.

De même, le port du masque reste vivement recommandé pour les personnes à risque de forme grave de Covid-19 et pour les personnes de leur entourage.

Il reste par ailleurs obligatoire dans les transports en intérieur et dans les lieux de santé ou de soins (notamment les hôpitaux, les pharmacies ou encore les laboratoires de biologie médicale).

De plus, dans les structures et services de soins et médico-sociaux, le « passe sanitaire » (présentation d’une preuve de vaccination, d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement) demeure exigé, afin de protéger les personnes fragiles alors que le virus continue de circuler.

VACCINATION

La Normandie mobilisée pour la vaccination et la campagne de rappel

La vaccination se poursuit en Normandie, et notamment en termes de rappel vaccinal, pour lequel une mobilisation totale est indispensable pour réduire les risques d’attraper le Covid-19 et de développer des formes graves comme les « Covid longs » ou les hospitalisations, notamment chez les plus fragiles.

Au 1er mai, ce sont 7 672 677 injections qui ont été réalisées en Normandie depuis le début de la campagne de vaccination, dont 2 270 222 rappels. Au 17 avril, la Normandie affiche un taux de primo-injections de la population éligible de plus de 12 ans de 95 % et un taux de rappel sur les personnes éligibles à 3 mois de plus de 18 ans de 87 %.

Il faut poursuivre cette dynamique, à la fois sur le rappel vaccinal et sur la vaccination de ceux qui restent à convaincre de recevoir leur première injection : se vacciner, c’est se protéger et protéger les autres.

Une deuxième dose de rappel (souvent évoquée sous le terme de « 4ème dose ») est recommandée pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents d’EHPAD et d’USLD quel que soit leur âge, ainsi que pour les personnes immunodéprimées, à partir de trois mois après la dernière injection (les personnes concernées ayant eu le Covid-19 plus de 3 mois après leur 1er rappel vaccinal n’ont pas besoin de faire ce 2ème rappel).

Depuis le 7 avril, l’accès à la deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 est ouvert aux personnes âgées de 60 à 79 ans, avec ou sans comorbidité. Les personnes concernées peuvent recevoir leur deuxième dose de rappel dès 6 mois après l’injection du premier rappel ou dès 6 mois après la dernière infection.

Les possibilités de vaccination sont nombreuses, notamment auprès de près de 6 200 professionnels de ville (médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, etc.), pleinement mobilisés pour que chaque personne éligible puisse être protégée. Parallèlement, des opérations aller-vers se poursuivent.

Des dispositifs pour la vaccination des plus fragiles

La campagne de vaccination à domicile des personnes est ouverte aux personnes ayant des difficultés à se déplacer de 70 ans et plus ou en situation de handicap. Lancée par les préfectures, l’Agence Régionale de Santé Normandie et l’Assurance maladie, en partenariat avec l’Union Régionale des Professions de Santé des Infirmiers, elle permet à chacun de contacter le 0800 730 957 (appel gratuit) pour organiser la vaccination à domicile des personnes concernées.

L’importance de la vaccination pour les femmes enceintes

Les femmes enceintes non vaccinées contre le Covid-19 présentent un risque accru de complications liées à la maladie par rapport aux femmes adultes non enceintes. La vaccination permet de transmettre des anticorps au fœtus et protège ainsi le nouveau-né contre le virus. La vaccination des femmes enceintes est recommandée, quel que soit le stade de la grossesse. L’ensemble des professionnels qui prennent en charge et accompagnent les femmes tout au long de leur grossesse, gynécologues-obstétriciens, sages-femmes, médecins traitants, pharmaciens, biologistes, peuvent répondre à leurs questions et les sensibiliser à la vaccination avant et tout au long du suivi de la grossesse. Plus d’informations en cliquant sur ce lien.

La vaccination des enfants de 5-11 ans se poursuit

La vaccination est ouverte à l’ensemble des enfants de 5 à 11 ans depuis le 22 décembre.  La vaccination est possible en établissement pour les enfants hospitalisés, en centres de vaccination ou en cabinet de ville. Les médecins (généralistes ou spécialistes, notamment les pédiatres), les IDE (infirmiers diplômés d’État), les sages-femmes et les pharmaciens peuvent prescrire et administrer le vaccin pédiatrique contre le Covid-19 aux enfants.

 

Pour connaître les possibilités de vaccination à proximité de chez soi :

www.normandie.ars.sante.fr et www.sante.fr

 

 

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