Coronavirus : point de situation en Normandie - 14 septembre 2022

Communiqué de presse

Point de situation en Normandie au 14 septembre 2022

Ce point de situation Covid-19 s’inscrit dans une démarche d’information engagée par l’ARS Normandie depuis mars 2020.

A compter de ce jour, l’ARS adapte son dispositif d’information. Ainsi, la publication hebdomadaire du point de situation sera dorénavant bimensuelle, avec une diffusion un mercredi sur deux.

Le prochain point de situation sera diffusé le 28 septembre 2022. 

Les bulletins hebdomadaires régionaux de Santé publique France sont consultables en cliquant sur ce lien.

Les équipes de l’ARS Normandie et de Santé publique France restent pleinement mobilisées pour le suivi et la gestion de l’épidémie de Covid-19.

L’incidence régionale en hausse

Au 13 septembre, l’incidence régionale en Normandie observe une hausse importante de 34,6% par rapport à la semaine dernière et s’établit à 185,5 cas p.100 000 habitants :

  • Normandie : + 34,6 % (taux d’incidence SPF du 04/09 au 10/09 : 185,5)
  • Calvados :  + 45,5 % (taux d’incidence SPF du 04/09 au 10/09 : 211,7)
  • Eure : + 47,5 % (taux d’incidence SPF du 04/09 au 10/09 : 171,1)
  • Manche : + 20,9 % (taux d’incidence SPF du 04/09 au 10/09 : 184,8)
  • Orne : + 67,8 % (taux d’incidence SPF du 04/09 au 10/09 : 169,5)
  • Seine-Maritime : + 24,4 % (taux d’incidence SPF du 04/09 au 10/09 : 181,6)

Le nombre de reproduction (R) augmente et s’établit à 1,36.

Le virus circule à nouveau davantage dans la population : dans ce contexte, la vaccination et le respect des gestes barrières sont indispensables pour se protéger et protéger les autres

La vaccination et le respect des gestes barrières restent indispensables pour se protéger, protéger les autres et protéger notre système de santé dans son ensemble.

La deuxième dose de rappel (ou « 4e dose ») est fortement recommandée pour les personnes les plus à risque de développer une forme grave de la maladie : les personnes âgées de 60 ans et plus ; les adultes à risque de forme grave et leur entourage ; les femmes enceintes. 

Pour continuer de prévenir la diffusion des virus, gardons les bons réflexes acquis tout au long de la crise en aérant régulièrement, en se lavant souvent les mains, en utilisant du gel hydroalcoolique.

Le port du masque est hautement recommandé et nécessaire dans les situations de grande promiscuité, dans les lieux clos et mal ventilés, comme les transports en commun, et en particulier en présence de personnes fragiles. Il est aussi recommandé pour les personnes les plus vulnérables.

De plus, en raison de la fragilité des personnes accueillies et du niveau de circulation actuel du virus, le port du masque reste très fortement recommandé, lorsqu’il est possible, dans les établissements accueillant des personnes âgées ou une majorité de personnes à risque de forme grave du Covid-19.

Au moindre doute, ou en cas de symptômes, testons-nous et isolons-nous immédiatement si le test est positif.

Le taux de positivité en hausse

Entre le 4 et le 10 septembre, 30 223 personnes ont été testées dont 6 136 ont présenté un résultat positif. Le taux de positivité augmente pour s’établir à 20,30 % contre 18,74 % au dernier point de situation du 31 août.  

Les hospitalisations poursuivent leur baisse

Au 12 septembre, 713 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées (882 au dernier point de situation du 31 août), dont 26 en réanimation (36 lors du dernier point de situation).

La Normandie toujours mobilisée pour la vaccination et la campagne de rappel

La campagne de vaccination se poursuit en Normandie, et notamment en termes de rappel vaccinal, pour lequel une mobilisation totale est indispensable pour réduire les risques d’attraper le Covid-19 et de développer des formes graves comme les « Covid longs » ou les hospitalisations, notamment chez les plus fragiles.

Au 8 septembre, depuis le lancement de la campagne de vaccination 7 942 217 injections ont été réalisées sur la population normande dont 2 504 701 de rappel (en cumul) : il faut poursuivre la mobilisation, en particulier pour la deuxième dose de rappel.

La 2ème dose de rappel ou « 4ème dose » est fortement recommandée pour les personnes les plus à risque de faire une forme grave de la maladie

Au fil des mois, l’efficacité des vaccins diminue légèrement tant que l’organisme n’est pas stimulé par la rencontre avec le virus.

L’injection de la deuxième dose de rappel est recommandée pour les personnes les plus à risque de faire une forme grave de la maladie pour relancer l’immunité et garantir le plus haut niveau de protection face au Covid-19.

Dès à présent et quels que soient ses antécédents de Covid, le 2ème rappel est recommandé pour (voir tableau récapitulatif à télécharger ici) :

  • les personnes âgées de 60 ans et plus
  • les personnes à risque de forme grave de Covid ou les personnes vivant dans leur entourage
  • les femmes enceintes dès le premier trimestre

Il est également ouvert aux professionnels de santé (liste disponible ici) et à l’ensemble des salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social, aux aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, aux professionnels du transport sanitaire, ainsi qu’aux pompiers qui le souhaitent, quel que soit leur âge ou leur état de santé. Il ne rentre pas dans le champ de l’obligation vaccinale. Ce deuxième rappel est à administrer à partir de 6 mois après le premier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection en cas d’infection survenue après le premier rappel.

Pour toutes les autres personnes, une dose de rappel est recommandée à partir de 12 ans.

Les possibilités de vaccination sont nombreuses, notamment auprès des professionnels de ville (médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, etc.), pleinement mobilisés pour que chaque personne éligible puisse être protégée.